La prestigieuse foire d’art et d’antiquité accueille, fin janvier, plus de 130 galeries et marchands d’art, et consolide sa place.
La première foire d’art et d’antiquités à ouvrir l’année 2018 s’apprête à tenir sa 63e édition avec pour principale ambition d’améliorer sa qualité. Comme l’annonce son président, Harold t’Kint de Roodenbeke, « la Brafa poursuit sur sa lancée. Mais cette nouvelle édition sera encore meilleure que la précédente car le niveau qualitatif proposé n’aura jamais été aussi élevé. » L’enceinte de la foire, limitée dans son espace, accueille chaque année peu ou prou le même nombre de participants. Ils sont ainsi cent trente-quatre pour ce mois de janvier, soit deux de plus que l’année dernière. « Si nous réduisions les stands, nous pourrions accueillir vingt à trente exposants en plus, mais, chaque année, tous demandent davantage de surface », confie le président. Il faudra donc peut-être envisager d’installer le second restaurant à l’extérieur de la foire, d’autant plus que la liste d’attente est longue.
Foire éclectique par excellence, couvrant toutes les spécialités depuis l’Antiquité jusqu’à l’art du XXIe siècle – bien que l’art contemporain reste cantonné, selon les désirs des organisateurs –, la manifestation fait toutefois la part belle à deux secteurs : les arts premiers et l’archéologie. Chacune de ces deux sections recense respectivement onze et dix marchands. Si quelques participants de longue date font faux bond, à l’instar du Parisien Bernard Dulon, spécialisé en art tribal, elle en accueille quatorze nouveaux, restant ainsi fidèle à son taux de rotation fixé aux alentours de 10 %. Parmi les nouvelles enseignes figurent cinq galeries françaises, comme Ratton, Chastel-Maréchal ou la Galerie de la Présidence. Au chapitre des retours remarqués, la Galerie Christian Deydier revient après plusieurs années d’absence, une bonne nouvelle pour l’art asiatique, assez peu représenté.
Pour éveiller la curiosité, la Brafa accueille, après Julio Le Parc en 2016, une œuvre de Christo, non pas emballée, mais de jeunesse, Three Store Fronts (1965). Mesurant plus de 14 m de long, elle appartient à la série des Show Cases de l’artiste.
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La Brafa poursuit son ascension
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°708 du 1 janvier 2018, avec le titre suivant : La Brafa poursuit son ascension