CHINE
Des expositions non-autorisées des deux artistes ont été organisées dans plusieurs villes chinoises. Ils envisagent des poursuites.
Yayoi Kusama et Takashi Murakami pourraient engager des poursuites judiciaires à la suite d’expositions ayant été organisées en Chine, sans leur consentement ni leur participation. Le quotidien Nikkei qui rapporte l’information, ajoute que les œuvres exposées pourraient être des faux.
Ces expositions ont débuté en avril dernier et ont eu lieu dans les villes chinoises de Shenzhen, Guangzhou, Wuhan, Changsha et Shangaï, selon Yoshifumi Onodera, avocat de Yayoi Kusama. L’une d’entre elles, à Changsha, était également payante, les visiteurs devant débourser 60 yuans (7,50 euros).
L’avocat de Yayoi Kusama a indiqué que l’exposition de Shangaï, ouverte à la mi-septembre dans le centre commercial LuOne - propriété du groupe singapourien CapitaLand, avait été interrompue. Le Poly Art Space / JCA Museum de Shenzhen présentait, jusqu’au 18 juin, des œuvres de Kusama et Murakami dans une exposition collective ; tandis que les deux artistes étaient exposés, en mai, dans la ville de Wuhan.
Ces expositions auraient été organisées par une entreprise chinoise qui aurait démarché les différents lieux, selon Yoshifumu Onodera.
La Je Fine Art Gallery de Shangaï a, de son côté, organisé l’exposition « This Merry World » du 18 avril au 27 mai, où les deux artistes étaient exposés ; l’implication de la galerie dans ces expositions frauduleuses demeurant toutefois à confirmer.
Hiroshi Kamiyama, l’avocat de Takashi Murakami, a qualifié ces agissements de « très mal intentionné ».
C’est la galerie Perrotin qui représente Takashi Murakami, 56 ans, tandis que Yayoi Kusama, âgée de 89 ans, est représentée par la galerie Zwirner depuis 2013.
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Kusama et Murakami mécontents d’expositions en Chine les concernant
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