Moi, Auguste, Empereur de Rome

Le Grand Palais célèbre l’empereur Auguste, disparu il y a deux mille ans, à travers une exposition retraçant son ascension politique et la création de l’Empire Romain.

A l’occasion du bimillénaire de la disparition de l’empereur Auguste (-63-14), le Grand Palais lui consacre une vaste exposition. En collaboration avec le Louvre et les musées de Rome, où elle a été présentée à l’automne dernier, la manifestation retrace les grandes étapes de sa fulgurante carrière politique et du nouveau régime qu’il initia, l’Empire. Période d’apogée de la civilisation romaine, qui s’étendait alors de l’Espagne à la Turquie et de l’Allemagne au Maghreb, l’Empire a également été le creuset d’une nouvelle culture mondialisée, à l’échelle du Bassin Méditerranéen. Mécène érudit, Auguste fit en effet de l’art un outil politique au service de sa propagande personnelle mais aussi du rayonnement de la Ville Eternelle. Fragments de monuments, fresques, sculptures et camées illustrent l’évolution des arts et du cadre de vie sous son règne qui dura près de quarante ans. Considérée comme un véritable âge d’or, cette période a légué à la postérité quelques unes de œuvres antiques les plus prestigieuses : l’Auguste de Prima Porta, sa statue équestre en bronze d’Athènes ou encore le portrait de Méroé, conservé au British Museum, des pièces réunies ici de manière exceptionnelle.

Commissaires : Cécile Giroire et Daniel Roger, conservateurs au Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Musée du Louvre, et Eugenio La Rocca et Annalisa Lo Monaco, Université La Sapienza, Rome.
Catalogue : Editions de la Rmn-Grand Palais, 352 p, 45€