Pour commémorer le bimillénaire de la mort d’Auguste, premier et plus grand des empereurs romains, le Grand Palais propose de revivre les grandes heures de l’empereur et l’effervescence artistique de son règne.
Parti progressivement à la conquête du pouvoir en s’imposant comme le vengeur de Jules César, puis comme le protecteur de la romanité face à son rival Marc Antoine, Caius Octavius est devenu Auguste, c’est-à-dire « sacré », en 27 av. J.-C. par décision du Sénat. Instaurant un nouveau régime politique, il est à l’origine d’une domination romaine sur le monde qui durera cinq siècles. En voulant « examiner la personnalité de l’homme au-delà du personnage officiel », l’exposition, présentée précédemment à Rome, propose une immersion dans la vie d’Auguste à travers 200 œuvres provenant des plus grands musées européens (statues, fresques, mobilier argenterie…) et des reconstitutions (une villa pompéienne et une tombe gauloise) qui témoignent des choix artistiques normés par l’empereur et son entourage, et d’une période d’audaces et d’abondance qui a transformé Rome en cité de marbre au rayonnement spectaculaire.
Grand Palais, Galeries nationales, 19 mars - 13 juillet
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L'homme qui inventa Rome
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°404 du 3 janvier 2014, avec le titre suivant : L'homme qui inventa Rome