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Les artistes français sont-ils en train de faire un retour en force sur la scène internationale ? C'est ce que peuvent laisser penser deux des plus importantes manifestations mondiales dans le domaine de l'art contemporain – la Biennale de Venise et la Foire de Bâle –, qui débutent l’une et l’autre en juin. En 1998 et 2000, les créateurs de notre pays avaient brillé par leur absence de la grande exposition italienne dirigée par l'omnipotent Harald Szeemann, dont on connaît le peu d'empressement à soutenir les artistes hexagonaux. Cette année, le directeur, Francesco Bonami, a redistribué les cartes à différents commissaires d'exposition dont Catherine David, Hou Hanru et Hans Ulrich Obrist. Résultat : une quarantaine d'artistes de la scène française exposent à la Biennale, chiffre à mettre en parallèle avec la trentaine d'Allemands et autant de Britanniques. Surtout, la France se positionne en Europe comme l'une des principales terre d'accueil pour les artistes venant notamment de Chine, des pays de l'est européen et du Maghreb. Du côté du marché aussi, les prescripteurs semblent donner davantage de crédit à nos plasticiens. Ainsi, dans le secteur des \"Statements\" de la Foire de Bâle, plate-forme réservée à dix-sept projets de jeunes artistes prometteurs, trois Français ont cette année été sélectionnés : Saâdane Afif, Kader Attia et Nicolas Moulin. Avant la célébration des vingt ans des FRAC, qui va permettre de dévoiler l'incomparable richesse des collections françaises en matière d'art contemporain, il est donc temps de retrouver tout notre optimisme.
Philippe Régnier
Par Philippe Régnier · Le Journal des Arts
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