ILE DE VASSIVIERE
Alexandra McIntosh qui a fait ses classes au Canda prendra ses fonctions en juin prochain succédant à Marianne Lanavère.
Nommée par la ministre de la Culture et Vincent Speller, président du centre, la canadienne Alexandra McIntosh (42 ans), va prendre la direction du Centre international d’art et du paysage de Beaumont-sur-Lac (Nouvelle-Aquitaine).
Alexandra McIntosh a passé plus de cinq ans en tant que directrice et conservatrice du FIA (Terre-Neuve, Canada), où elle a organisé de nombreuses expositions, résidences d’artistes et évènements culturels. Diplômée en Histoire de l’art et Arts Plastiques à l’Université Concordia et en Histoire et Théorie de l’Architecture à l’Université McGill (Montréal), elle a fait carrière dans la gestion de projets culturels, travaillant notamment à la Illingworth Kerr Gallery (Calgary, Canada) puis au Centre des Arts de Banff.
Elle succède à Marianne Lanavère, directrice depuis mars 2012, qui quittera le centre d'art le 30 avril 2021. A l’actif de Marianne Lanavère, l’obtention du label Centre d’art contemporain d’intérêt national.
Le Centre d’art et du paysage est ouvert depuis 1991 à Beaumont-sur-Lac, sur l’île de Vassivière, une colline devenue îlot en 1952 suite à la création d’un barrage et d’une retenue d’eau. Le centre vient compléter un parc arboré de sculptures en libre accès, créé en 1983 et présentant une collection de 63 sculptures contemporaines. Construit par les architectes Aldo Rossi et Xavier Fabre, le centre participe au rayonnement culturel de la région Nouvelle-Aquitaine en présentant de nombreux artistes de la scène nationale et internationale.
La programmation artistique du centre d’art et du paysage place la nature et les territoires ruraux au cœur des préoccupations socio-artistiques. Elle met en avant le paysage et une relation privilégiée entre l’homme et son environnement.
La future directrice est porteuse d’un projet, intitulé « Situer le paysage », pensé justement comme une exploration de cette relation homme/environnement. Ce projet questionne les notions de relations multivalentes entre la nature et la société, de paysages modifiés, d’extraction des ressources, de changement climatique, de sécurité alimentaire, d’agriculture durable…
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Une canadienne à la tête du Centre de Vassivière
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