PARIS
Plasticien - Né en Suède où son père, Palestinien de Jérusalem, a émigré quelques années plus tôt, Tarik Kiswanson, artiste représenté par les galeries Almine Rech et Carlier Gebauer, n’aime pas être enfermé dans des catégories.
De la même manière que son héritage culturel est pluriel, ce sculpteur ayant une prédilection pour le métal poli fuit les étiquetages. Créant des structures hybrides, croisant à la fois l’objet sculptural et l’objet fonctionnel, le modernisme occidental et l’art oriental, Tarik note : « L’opposition ou le conflit entre la manière dont les choses doivent être classées, entre l’art et le design par exemple, est pour moi un discours daté. » Après s’être fait remarquer par deux expositions personnelles dans des institutions hexagonales où il s’évertuait, notamment en rendant ses productions interactives, à brouiller les pistes (le Collège des Bernardins en 2016, le Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal en 2017), l’artiste nomade revient dans un centre culturel français, cette fois-ci à Paris à la Fondation Ricard, pour poursuivre, précise-t-il, son « art de l’instable » : ici, des hybrides sculpturaux et sonores sont à lire comme autant de « machines narratives » mettant en scène des séries de poèmes entrelacés. Encore une fois, Tarik est là où l’on ne l’attend pas car, comme l’indique la commissaire Jesi Khadivi, il quitte « les formes minimales et abstraites pour lesquelles il est surtout connu pour intégrer, pour la toute première fois dans une expo, son travail d’écriture, bien moins connu jusqu’à présent mais qui est pourtant fondamental dans sa pratique. »
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Tarik Kiswanson - Plasticien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°711 du 1 avril 2018, avec le titre suivant : Tarik Kiswanson - Plasticien