Poésie - « Minuscule dans ma fraîcheur/on tient mon pied entre deux doigts/en attendant que tout s’apaise/plus une ride sur mon eau. » Face à ce poème, une coupe en marbre blanc grisâtre du cycladique ancien, d’une simplicité telle qu’on aurait presque pu passer devant sans la voir. Les mots de Michel Butor la font vibrer, et nous enseignent à la regarder. Pour célébrer les 40 ans du Musée Barbier-Mueller, le poète avait choisi cent pièces majeures de la collection (boîtes, vases, plats, situles ou carafes des grandes civilisations de l’Antiquité et des cultures majeures d’Afrique, d’Océanie, des Amériques). Pour que l’alchimie entre les objets et ses mots opère, les notices des pièces, passionnantes, ont été placées à la fin de l’ouvrage. Nos yeux et notre âme s’en délectent.
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Quand un poète nous apprend à voir
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Quand un poète nous apprend à voir