PARIS - Notre rétine chavire sitôt passée l’entrée de la Cosmic Galerie. Trois artistes britanniques se chargent de nous causer des vibrations optiques avec l’exposition « Retinal Stain ». Richard Woods a repeint de couleurs vives tout l’espace qu’il occupe.
Pas un centimètre carré n’est épargné. Parquet, tapis, motifs Regency ou Arts & Craft, tapisserie de Jouy… kitsch et bon goût se croisent dans cette œuvre. Plus sage mais avec autant d’humour, James Hopkins révèle la poésie des objets quotidiens. On croit voir un seau rempli d’eau, c’est une île paradisiaque qui s’offre à la contemplation. Des jeux de miroirs et de portes, des bouts de plastiques colorés qui, sous un angle précis, laissent apparaître la famille Simpsons… Hopkins joue avec les perspectives et les points de vue. Plus carrollien, Mat Collishaw nous entraîne dans des parties de cache-cache visuels à travers ses vidéos et photos. L’un de ses stratagèmes mécaniques minutieux nous laisse même assister à l’effeuillage voluptueux d’une rose. De quoi avoir la berlue !
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Persistance rétinienne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°182 du 5 décembre 2003, avec le titre suivant : Persistance rétinienne