FRANCE
Le nombre de « centres d’art contemporain d’intérêt national » passe de 33 à 42 après cette vague de labélisation.
Neuf ! C’est le nombre de centres d’art en France qui ont obtenu le label « centre d’art contemporain d’intérêt national » en avril. Les bénéficiaires sont : le Centre d’art contemporain - Abbaye de Saint-André à Meymac (Corrèze), le Confort Moderne à Poitiers (Vienne), le Centre d’art et de recherche de Mana (Guyane), le Centre photographique Rouen – Normandie (Seine-et-Marne), le Diaphane – pôle photographique en Hauts-de-France à Clermont-de-l’Oise (Oise), la Collection Lambert en Avignon (Vaucluse), le Centre rhénan d’art contemporain – Crac Alsace à Altkirch (Haut-Rhin), les Tanneries à Amilly (Loiret), et le Centre de création contemporaine Olivier Debré – CCC OD à Tours (Indre-et-Loire).
Ces neuf centres d’art sont plus ou moins récents. Ainsi, le centre de Meymac date de 1979 tandis que celui d’Amilly a été créé en 2016. Certains sont spécialisés, tel le Centre photographique de Rouen qui expose et soutient la création photographique. D’autres ont une approche plus généraliste, comme le Confort Moderne de Poitiers qui s’intéresse aux arts plastiques et aux arts du spectacle. Mais tous ont un même objectif : contribuer « au renouvellement artistique et à la démocratisation culturelle ainsi qu’au dynamisme de la scène française et à son rayonnement international ».
Ils sont présents dans sept des treize régions que compte le territoire français. La Nouvelle Aquitaine arrive en tête, avec l’Ile-de-France, des régions les plus dotées en matière de centres d’art labélisés. Le Grand Est est en deuxième position. Suivi de près par le Centre-Val-de-Loire, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, l’Occitanie et la Bretagne qui occupent la troisième place. La Normandie, les Hauts-de-France, la Bourgogne et l’Auvergne sont encore loin. Le Centre d’art et de recherche de Mana (Guyane) est le premier centre d’art d’outre-mer labellisé.
Avec ce tir groupé d’attribution du label, le nombre de centres d’art contemporain d’intérêt national passe de trente-trois à quarante-deux. Un retard, probablement causé par la pandémie de Covid-19, semble vouloir être rattrapé. Alors qu’en 2018 et 2019 le nombre d’attribution du label s’élevait à treize et quinze, en 2020 et 2021, il n’a pas dépassé cinq et trois.
Créé en 2017, ce label « garantit l’accompagnement de l’État aux structures portant un projet artistique et culturel d’intérêt général en faveur du soutien à la création, à la production et à la diffusion dans le domaine des arts visuel ». Les missions du centre d’art labélisé sont : « la conception et l’organisation d’expositions, la production ou la coproduction d’œuvres nouvelles et la mise en œuvre d’actions et de dispositifs au service de la diffusion de l’art contemporain auprès des publics les plus larges ».
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Neuf centres d’art labellisés en une fois
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