Frac Paca - En mars dernier, Muriel Enjalran a pris la direction du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Après cinq ans passés à la tête du Centre régional de la photographie des Hauts-de-France, à Douchy-les-Mines, elle a rejoint l’un des plus importants fonds régionaux d’art contemporain et, du même coup, Marseille à laquelle elle avait consacré, étudiante, un mémoire sur ses transformations au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous », disait Paul Éluard. Au sommaire du projet artistique et culturel de Muriel Enjalran : le changement de nom du Frac Paca afin qu’il soit mieux identifié, ainsi qu’une refonte des formats des expositions, de leur vocation et de leur durée, distinctes à l’avenir selon les étages du bâtiment. Une biennale d’art contemporain sur le modèle de celle de Belleville à Paris (dont elle a été l’une des commissaires associées) devrait également être créée dans le quartier de La Joliette, où l’institution est établie. Au niveau de la programmation elle-même, ce n’est qu’à partir de l’an prochain qu’elle se déploiera, celle de 2021 relevant de son prédécesseur, Pascal Neveux, parti au Frac Picardie Hauts-de-France. D’ores et déjà, quelques repères sont fixés. Ainsi, c’est Angela Ferreira qui inaugurera en juin 2022 l’espace du rez-de-chaussée, désormais dévolu au projet spécialement conçu pour ces vastes espaces, tandis qu’au premier étage, Mathias Énard, Prix Goncourt 2015 pour son livre Boussole, fera dialoguer Occident et Orient à partir des collections du Frac Paca.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Muriel Enjalran - Frac Paca
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°744 du 1 juin 2021, avec le titre suivant : Muriel Enjalran - Frac Paca