NICE - Après, l’été dernier, le Centre culturel canadien, à Paris, c’est le Musée Chagall à Nice qui montre le travail d’éric Cameron, l’artiste d’origine anglaise installé depuis 1969 au Canada.
La salle que lui consacre le Musée et son conservateur, Maurice Fréchuret, réunit une série de Thick Paintings (littéralement « peintures épaisses »). Sur des objets familiers (chaussons d’enfants, boîtes de pellicule photo), Cameron procède avec opiniâtreté à un recouvrement de gesso, le plus souvent blanc. Les couches superposées par milliers produisent comme par sédimentation des volumes complexes, tout à la fois hasardeux et gracieux, qui tiennent de la sculpture. La démarche de l’artiste, qui est aussi critique d’art, est portée par une intelligence conceptuelle.
Musée national Marc-Chagall, av. Docteur-Ménard, 06000 Nice, tél. 04 93 53 87 20. Jusqu’au 7 juin.
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Les sédiments de Cameron…
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°322 du 2 avril 2010, avec le titre suivant : Les sédiments de Cameron…