BRUXELLES - Le plasticien français Hubert Duprat (né en 1957) est passé maître dans l’art de piéger notre regard et dérouter nos sens.
Pour son exposition à la Verrière-Hermès de Bruxelles, il s’empare de l’espace de manière troublante et radicale. La quasi-totalité de la salle est occupée par un gigantesque entassement de blocs de polystyrène blanc assemblés par de petits tasseaux de bois recouverts de cette matière précieuse qu’est le galuchat noir. Le visiteur cherchera en vain une porte d’entrée dans cette forteresse imprenable et impénétrable. Le vocabulaire employé rappelle celui des « Architectones » de Malevitch ou encore de certains tableaux de Mondrian. Duprat questionne ainsi une modernité chargée d’utopie tout en affirmant un goût ambigu pour le décoratif. Sur les murs, se déploient des motifs arachnéens dessinés à l’aide de fil noir enroulé autour de clous ainsi qu’une hache plantée dans un bloc d’argile. Autant de dispositifs visuels captivants qui brouillent les catégories de notre jugement esthétique.
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Les énigmes d’Hubert Duprat
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Abonnez-vous dès 1 €Jusqu’au 12 juillet, 50 boulevard de Waterloo, Bruxelles, Belgique, lundi-samedi de 11h à 18h.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°416 du 20 juin 2014, avec le titre suivant : Les énigmes d’Hubert Duprat