THIERS
Installé dans une ancienne friche industrielle, le centre d’art se déploiera prochainement sur l’Usine du May attenante.
Labélisé Centre d’art contemporain d’intérêt national (CACIN) en novembre 2019, le Creux de l’enfer, situé à Thiers (Puy de Dôme), s’agrandit. L’Usine du May, ancienne fabrique de rasoir de la fin du XIXe siècle réhabilitée en 2009 par la ville de Thiers en un espace d’expositions et de conférences, sera prochainement rattaché à l’actuel site qui le jouxte.
Ce déploiement sur deux lieux va permettre au centre d’art de bénéficier d’une surface totale d’exposition de près de 1 000 mètres carrés, auxquels s’ajoutent des espaces de médiation, un centre de documentation ainsi qu’un atelier équipé pour les artistes accueillis en résidence, une salle de réunion et un espace boutique.
Ancienne coutellerie, le Creux de l’enfer - qui tient son nom du diable rouge de plus de deux mètres figurant sur la façade principale de l’usine - avait été le vingt-quatrième centre d’art à bénéficier du label CACIN, créé en en juillet 2016. Celui-ci garantit aux institutions concernées le soutien financier de l’État à hauteur de 60 000 euros par an, son accompagnement dans la création, la production et la diffusion des arts contemporains.
Attribué pour la première fois au centre d’art Passerelle à Brest (Finistère), en janvier 2018, le label compte aujourd’hui trente et un bénéficiaires parmi lesquels le centre d’art de la Ferme du Buisson, situé à Noisiel (Seine-et-Marne), ou plus récemment le CACP - Musée d’art contemporain de Bordeaux, première institution à jouir de la double labellisation CACIN et Musée de France au niveau national.
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Le Creux de l’enfer s’agrandit
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