HOBART - Il arrive que des artistes français, confirmés sans pour autant pointer au box-office, bénéficient d’expositions monographiques d’importance à l’étranger.
Tel est le cas d’Hubert Duprat, convié par le collectionneur David Walsh en son Mona (Museum of Old and New Art) à Hobart, en Tasmanie, où sont présentées quelques-unes des principales œuvres jalonnant son parcours depuis le début des années 1980. Les Trichoptères, le Corail Costa Brava ou les Bêtes (silex taillé en silhouettes de têtes de loup, ou caprins) y côtoient ainsi plusieurs de ses sculptures réalisées à partir des années 2000 avec des cristaux, parmi lesquelles ses étranges structures cylindriques de pyrite ou de calcite aux pouvoirs réfléchissants ou réfractants.
Matières précieuses, matériaux industriels, d’artisanat ou liés au travail de la main (pâte à modeler, mie de pain) composent, associés, des objets hybrides se répondant entre eux. Si leurs qualités visuelles ou tactiles étonnent et fascinent durablement, c’est aussi pour leur très fort pouvoir d’évocation d’une mémoire géologique, technique, anthropologique ou esthétique.
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Duprat en Tasmanie
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www.mona.net, catalogue.
Jusqu’au 28 juillet.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°409 du 14 mars 2014, avec le titre suivant : Duprat en Tasmanie