PARIS
Pilier de la figuration narrative, courant né dans les années 60, le peintre Jacques Monory est décédé mercredi à l'âge de 94 ans à Paris.
Jacques Monory laisse derrière lui une oeuvre nourrie de cinéma, de roman noir et marquée par la prédominance du bleu. Son décès a été annoncé à l'AFP par sa veuve Paule.
« La couleur bleue, de façon quasi exclusive, aura été sa signature et ses toiles monochromes au rendu proche de la photographie forment comme un long panoramique empreint d'une mélancolie virant parfois au cauchemar », a-t-elle souligné dans un communiqué.
Les voitures, les revolvers, la mort qui rôde et les femmes composaient le répertoire de cet artiste, également photographe et cinéaste ("Ex" et "Brighton Belle"), dont les oeuvres sont exposées dans de nombreuses collections publiques dont le centre Pompidou.
Le peintre fut révélé avec deux séries de peintures : les « Meurtres » (1968) et « Velvet Jungle » (1969-1971), témoignant de sa passion pour le 7e Art et les univers noirs.
Deux importantes expositions, au Mac/Val en 2005 et en 2014 au centre d'art contemporain de la famille Leclerc à Landerneau (Finistère), lui furent consacrées.
Née en réaction à l'art abstrait, la figuration narrative compte comme autres représentants fameux l'Islandais Erro et l'Espagnol Eduardo Arroyo, décédé dimanche.
Cet article a été publié par l'AFP le 17 octobre 2018.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Décès du peintre Jacques Monory, pilier de la figuration narrative
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €