PARIS
Le directeur de l’école a indiqué au Figaro que le Ministère de la Culture serait revenu sur sa décision de le prolonger d’un an.
L’artiste Jean-Marc Bustamante, nommé directeur de l’École des Beaux-Arts de Paris en septembre 2015, ne serait pas, selon un entretien publié dans Le Figaro, prolongé à la tête de l’institution parisienne.
Il explique avoir été « convoqué » au ministère, reçu « fraîchement » par la cheffe de cabinet de la ministre qui lui aurait dit que la « ministre était agacée par les Beaux-Arts de Paris, et qu’en conséquence il ne serait pas reconduit ».
Le plasticien, qui s’estime « lâché par le ministère de la Culture », avait adressé dans la soirée de mardi un mail sibyllin au ministère.
La situation du directeur a pris un nouveau tour à l’occasion de la remise du prix des Amis des Beaux-Arts qui a eu lieu jeudi 28 juin. Il a été enfariné et interpellé par un groupe d’étudiants, lui reprochant un manque d’investissement personnel et de mesures concrètes concernant des affaires supposées de harcèlement physique et moral qui secouaient depuis quelque mois l’école.
Un second grief porte sur une affaire à caractère raciste envers des membres du personnel technique et dans laquelle l’un des employés de l’école serait impliqué.
Pour l’artiste, « cela fait des semaines que je vois monter cette cabale contre moi. Elle est née d'un des professeurs ultra-féministe qui a créé une sorte de session au sein de l'École des Beaux-Arts, en s'appuyant sur le débat soulevé par #metoo et les vieilles querelles maison ».
L’artiste toulousain, élu à l’Académie des Beaux-Arts en 2016, avait lui-même annoncé sa reconduction à la tête des Beaux-Arts en mai.
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Bustamante ne serait pas prolongé à la tête des Beaux-Arts
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