« Vivre en termite : jamais ! » Chargé de mission à la Délégation aux Arts plastiques depuis 1996, Yves Sabourin, 43 ans, dynamise le secteur traditionnel du textile. À sa demande, Annette Messager, Jean-Michel Othoniel ou Mona Hatoum ont produit des œuvres en collaboration avec des brodeuses, passementières ou dentellières dans le cadre du programme « Médium textile ». Crédit ? 170 000 F par an. C’est peu mais que de réussites ! Un autre programme « La commande publique en tapis et tapisseries » a amené, toujours à sa demande, Roman Opalka ou Fabrice Hybert à dessiner des créations produites à Aubusson.
« L’art contemporain, c’est vivre mon époque », commente avec un éclatant sourire l’ancien licier de la Manufacture des Gobelins qui présente jusqu’à la fin du mois (et comme tous les deux mois) deux jeunes artistes dans le « nouveau concept de négoce-salon de coiffure-galerie » du 27, rue Vieille du Temple, Marie-Laure Colrat et Fabienne Auzole. Yves Sabourin fait donc le grand écart entre tradition et création.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Yves Sabourin au petit point
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Yves Sabourin au petit point