Déambulant entre ses grandes toiles à l’huile séchant à plat sur le sol de son atelier de 180 m2 à Vitry-sur-Seine, Wang Yan Cheng explique dans un français choisi : « La peinture, c’est une trace de la plus petite énergie qui respire au rythme de l’univers. »
L’œil occidental, face à ces lumineuses densités où l’ombre chante la lumière, ne peut se retenir de voir de vastes paysages minéraux. Wang, un sourire dans la voix, affirme : « Ce ne sont pas des paysages, ce sont des énergies. Chaque détail est vivant, simple. » Né à l’extrémité sud de la Chine, il est invité à 20 ans au premier Salon international de Chine après la Révolution culturelle, bientôt suivi d’autres participations à d’importantes expositions soutenues par les autorités chinoises. C’est donc un artiste reconnu dans son pays natal qui arrive en France en 1989. Il vit près de Saint-Étienne avant de gagner la région parisienne, et partage désormais son existence entre la France et la Chine. Professeur invité de l’Académie des beaux-arts du Shandong depuis 1995, à l’Académie des beaux-arts de Shanghai en 2003, ses œuvres entrent dans les collections publiques chinoises à partir de 1998. En France, il devient vice-président (section Asie) du salon Comparaison en 2004, accède en 2006 à la dignité de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres, expose dans de prestigieuses galeries, dont Louis Carré ce mois-ci. Wang Yan Cheng se dit heureux de travailler en France, un état de droit, et heureux de retourner régulièrement se « recharger » dans sa Chine natale.
Repères
1960
Naissance dans la province de Guangdong
1985
Diplômé de l’Académie des beaux-arts du Shandong
1989
Arrive en France
2007
Réalise un tableau de 2,30 m x 6,60 m pour l’Opéra de Pékin
Décembre 2014
Exposition personnelle de cinquante toiles au Musée d’histoire de Taiwan, qui ira ensuite au Musée royal de Tokyo
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Wang Yan Cheng, le trait d’union
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°666 du 1 mars 2014, avec le titre suivant : Wang Yan Cheng, le trait d’union