La volonté de séduire un large public, qui souvent n’entre au musée qu’en été, pousse les conservateursà déployer des trésors d’imagination pour trouver des thèmes fédérateurs.
L’Histoire, surtout lorsqu’elle s’est emparée de notre imaginaire via des formes divertissantes (la BD d’Astérix), est une source inépuisable (« Tumulte gaulois » à Clermont-Ferrand). Les peintures nostalgiques d’un Le Sidaner, celles nimbées de l’aura de leur auteur (de Staël), les toiles énigmatiques (Delvaux) ou familières au plus grand nombre (Renoir) sont à coup sûr assurées de séduire les estivants. Certains lieux parmi les plus sages osent l’exhibition du sexe féminin (Ornans), un sujet en apparence racoleur et donc semé d’embûches. Moulins préfère rhabiller ses mannequins en présentant les costumes du théâtre shakespearien. Si le plaisir apporté par la contemplation de formes séduisantes est l’objectif poursuivi par de nombreux commissaires, la série de « Formes simples » mises en avant à Metz conjugue délectation visuelle et matière à réflexion.
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Un riche programme d’expositions estivales
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°417 du 4 juillet 2014, avec le titre suivant : Un riche programme d’expositions estivales