Tefaf publie chaque année un rapport souvent éclairant sur l’état du marché de l’art. Cette fois-ci, ses ordonnateurs viennent après la bataille. Car en s’attachant à l’année 2006, ils ignorent de fait les ravages de la crise des subprimes survenue en août 2007 et le mini-krach de janvier 2008. Aussi les données semblent-elles quelque peu obsolètes, hormis le pressentiment de ses auteurs quant à la montée en force de la Chine, laquelle dépasse désormais la France en parts de marché. D’autres chiffres intéressants sont à pêcher. Les marchands interrogés effectuent ainsi 38 % de leurs achats en salle des ventes – d’où la forte présence à Tefaf de tableaux issus de l’encan. Ils se fournissent pour 29 % auprès de confrères et à hauteur de 35 % dans des collections privées. Par ailleurs, sur toute l’année 2006, 86 % des ventes se sont effectuées dans une tranche inférieure à 100 000 euros. Seuls 2,1 % des sondés avançaient des transactions au-dessus du million d’euros.
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Un rapport décalé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°276 du 29 février 2008, avec le titre suivant : Un rapport décalé