Le 20 septembre dernier, un autel du XVIIIe siècle provenant de l’église de São Bento à Olinda, au Brésil, et destiné à l’exposition « Brésil : corps et âme » (jusqu’au 27 janvier) au Musée Guggenheim de New York, n’a pu être embarqué à bord de l’avion qui lui était réservé.
En effet, à la suite d’une décision de justice, la cour a jugé préférable, après les événements terroristes, d’en interdire la sortie du territoire. Les interventions du président brésilien et du ministre de la Culture, souhaitant manifester leur solidarité vis-à-vis de New York, ont permis l’annulation du jugement et le transport de la pièce. Pour cette œuvre en bois doré haute de 15 mètres, le Guggenheim avait prévu un socle spécialement conçu et pris en compte les variations de température en organisant une structure « digne de la Nasa ». D’abord « choquées » par la décision de justice, les équipes se sont déclarées « ravies » par l’arrivée à bon port de l’autel.
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Un incident diplomatique en filigrane
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°135 du 26 octobre 2001, avec le titre suivant : Un incident diplomatique en filigrane