ITALIE
On se demandait où était passée la Vénus de Botticelli transformée en influenceuse par le ministère du Tourisme, dans le cadre de sa campagne de promotion du Bel Paese « Open to Meravaglia » au printemps.
Le dernier post sur les réseaux sociaux remontait au 27 juin. Depuis plus aucune activité, malgré la virulente polémique que cette campagne avait suscitée aussi bien pour son « mauvais goût » que pour son coût : 130 000 euros. La facture est en fait bien plus élevée selon une enquête de la Cour des comptes qui l’estime à 500 000 euros, le tout sans appel d’offres. Le ministère du Tourisme devra se justifier. Il a en tout cas fait réapparaître sa « Vénus influenceuse » avec un post concomitant à l’annonce de l’enquête des magistrats financiers. Elle promet « de nouvelles aventures ». Elles pourraient être plus judiciaires que touristiques.
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Un coup de pub très contesté
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°616 du 8 septembre 2023, avec le titre suivant : Un coup de pub très contesté