Grâce au legs d’Ann L. Oppenheimer, les collections d’art ancien du Musée des beaux-arts de Strasbourg s’enrichissent de onze nouvelles peintures nordiques et italiennes. Jacob Grimmer, Quentin Metsys et le Tintoret font partie de cet ensemble prestigieux.
STRASBOURG - Grâce au legs d’Ann L. Oppenheimer, validé le 6 avril par le conseil municipal, le Musée des beaux-arts de Strasbourg va enrichir ses collections de onze tableaux « de très haute qualité », selon les propres termes de Dominique Jacquot, conservateur du musée. Le legs – d’une valeur totale estimée à 1 285 924 euros – comprend une majorité de peintures nordiques, parmi lesquelles deux pendants, Le Printemps et L’Été de Jacob Grimmer (vers 1525-1590), et un Portrait d’humaniste attribué à Quentin Metsys (1466-1530). Citons aussi les Paysans sur un chemin, moulin à l’arrière-plan et Paysans sur une charrette près d’une rivière traversant un village, du cercle de Jan Brueghel de Velours (1568-1625) ; les Apôtres endormis (fragment) attribué à Juste de Gand (vers 1435-1480) ; une Vierge à l’Enfant du Maître au Perroquet (actif à Anvers au début du XVIe siècle) ; un Portrait de dame d’un suiveur d’Antoon Van Dyck (1599-1641) et des Personnages assis près d’un étang du cercle de Meindert Hobbema (1638-1709). Ces neuf huiles iront rejoindre les 200 numéros que compte la collection de peintures flamandes et hollandaises du musée, actuellement à l’honneur dans ses espaces d’exposition temporaire (lire le JdA no 298, 6 mars 2009, p. 8). Le legs comprend aussi deux peintures italiennes, et non des moindres : L’Enfance de saint Jean-Baptiste de Sano Di Pietro (1406-1481) et un Portrait d’homme en buste du Tintoret (1518-1594). Née à Strasbourg en 1912 et décédée à Paris le 23 janvier 2008, Ann L. Oppenheimer était la fille de Julius Oppenheimer (1874-1939), qui a dirigé à Strasbourg l’importante usine de cuir « Adler & Oppenheimer A.G. ».
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Strasbourg hérite d’un legs prestigieux
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°301 du 17 avril 2009, avec le titre suivant : Strasbourg hérite d’un legs prestigieux