BRUXELLES. Le projet de budget pour 1995, publié par la Communauté européenne, a déçu l’attente qu’avait fait naître le traité de Maastricht.
La CEE se propose de n’accorder à la Culture que 1,3 % de subventions supplémentaires. Par contre, il a été proposé de consacrer 12,5 % de plus à l’Éducation.
Un certain nombre de facteurs ont pesé sur une telle décision. La tendance actuelle veut que l’on subventionne des programmes pour lesquels il existe un solide cadre législatif, plutôt que ceux laissés à la discrétion de la Commission.
Le traité de Maastricht précise que tous les membres de la Communauté européenne doivent tenir compte de la plus grande importance accordée à la Culture. Il doit être porté une attention particulière à des projets tels que ceux du patrimoine dans le cadre de programmes plus importants, dont ceux de la recherche et du développement ou ceux du Fonds régional européen.
Jusqu’ici, les dossiers relatifs au patrimoine n’étaient pris en compte par le Fonds régional européen que s’ils concernaient un nombre de visiteurs important et pouvaient être imputés au tourisme. À la fin de l’année, le budget sera examiné par le Conseil des ministres et par le Parlement européen. On ignore si les nouveaux élus voteront l’attribution de crédits plus importants pour les programmes culturels, mais le climat économique et politique actuel est tel qu’il est peu vraisemblable de voir le Conseil des ministres engager de nouveaux fonds.
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Stagnation du budget de la Culture de la CEE
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°6 du 1 septembre 1994, avec le titre suivant : Stagnation du budget de la Culture de la CEE