La collection de 500 œuvres d’art contemporain d’Arturo Schwarz, ancien galeriste et historien de l’art, reste finalement en Italie. Boudée par Milan, elle va rejoindre la Galerie nationale d’art moderne de Rome.
MILAN. L’histoire se termine bien pour la donation Schwarz qui, en raison d’un désintérêt des autorités publiques, a failli ne pas trouver preneur. Les quelque cinq cents œuvres de la collection de l’ex-galeriste, aujourd’hui âgé de soixante-douze ans et témoin de l’histoire italienne de l’art contemporain, seront accueillies par la Galerie nationale d’art moderne de Rome. Cet ensemble réunit les principaux protagonistes du mouvement Dada, du Surréalisme et du Nouveau Réalisme, de Duchamp à Man Ray, de Max Ernst à Picabia, de Magritte à Schwitters, de Arp à Matta. Pour l’art italien, des artistes comme Fontana, Crippa et Baj représentent le Spazialismo et le Nuclearismo.
Arturo Schwarz avait, l’année dernière, manifesté son intention d’en faire don à la Ville de Milan, où il vit et travaille depuis 1952. Le projet s’est cependant heurté à l’indifférence du ministre Ronchey. Les Italiens ont alors craint qu’une autre partie de la collection Schwarz ne rejoigne les œuvres et la section de son importante bibliothèque déjà données au Musée d’Israël à Jérusalem. Finalement, le nouveau ministre Veltroni lui a témoigné plus d’intérêt et a signé une lettre officielle d’acceptation. La collection pourrait être présentée à la Galerie nationale de Rome en décembre 1997.
De son côté, l’université de Tel-Aviv a officiellement reconnu la contribution de Schwarz à l’histoire de l’art en le nommant docteur honoris causa en philosophie.
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Schwarz ne broie plus du noir
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°33 du 1 février 1997, avec le titre suivant : Schwarz ne broie plus du noir