L’égyptologue Jean-Philippe Lauer, directeur honoraire du CNRS, qui a consacré sa vie entière à la réhabilitation du site de Saqqarah, près du Caire, est décédé le 15 mai, à l’âge de 99 ans.
Architecte de formation, il était le dernier survivant des archéologues étrangers employés par le service des Antiquités égyptiennes, à l’instar d’Auguste Mariette son fondateur. Durant soixante-dix ans, il a travaillé sur la pyramide bâtie il y a 4 800 ans par Imhotep, premier architecte connu de l’histoire, « le plus ancien monument en pierre de taille d’une certaine importance que l’on connaisse au monde, disait-il. L’architecture n’y ressemble à rien de connu. Elle n’a pas de trait commun avec le style pharaonique, proprement dit. Tout de suite, Saqqarah m’a fasciné. J’y ai vu défiler la terre entière, de Goebbels à Ho Chi Minh ».
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Saqqarah, l’œuvre d’une vie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°128 du 25 mai 2001, avec le titre suivant : Saqqarah, l’œuvre d’une vie