Quels sont, pour vous, les axes et les nouveautés marquantes de la 35e édition d’Art Basel ?
La liste des galeries participantes a pu être améliorée par quelques marchands de photographie classique renommés, établis aux États-Unis, ainsi que plusieurs jeunes galeries qui viendront enrichir ce contingent de galeries unique au monde. Cette année, Art Basel organise pour la première fois en collaboration avec Bvlgari les « Art Basel Conversations ». Ce nouveau forum permettra des échanges directs avec des personnalités de haut rang de la scène internationale de l’art, mais aussi l’accès privilégié à des informations de première main sur tous les aspects se rapportant à la collection et à l’exposition d’œuvres d’art. De célèbres collectionneurs d’art, des directeurs de musées, commissaires de biennales, artistes de renom ou architectes y prendront part. Une autre nouveauté est le « Professional Day », qui se tiendra pour la première fois le dernier jour de la foire (lundi 21 juin, de 11 à 17 heures). Cette journée est réservée aux conservateurs, marchands d’art, collectionneurs et artistes. Environ cent galeries prévoient d’organiser des activités spéciales sur leurs stands : expositions personnelles de jeunes artistes, expositions thématiques, présentations de livres d’artistes, entretiens avec des artistes, etc. Le réaménagement de l’aire d’exposition qui se trouve devant le bâtiment de la foire offre aux galeries participantes une plate-forme idéale pour la présentation de projets monumentaux (installations, sculptures…) dans l’espace urbain. Le public pourra voir les travaux d’artistes comme Monica Bonvicini, Elmgreen & Dragset, Dan Graham, Paul McCarthy, Matt Mullican, Gerwald Rockenschaub et Heimo Zobernig.
Le succès d’Art Basel Miami Beach (foire qui porte une attention particulière à l’art le plus contemporain) a-t-il eu des répercussions sur les orientations d’Art Basel ?
Absolument pas. Les deux foires avaient dès le début un profil différent. La spécialité d’Art Basel est le large nombre de marchands renommés pour l’art moderne, mais elle détient aussi les meilleures galeries de l’art contemporain. Mais, comme vous le soulignez, Art Basel Miami Beach fait plus attention à l’art contemporain...
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Samuel Keller, directeur d’Art Basel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°195 du 11 juin 2004, avec le titre suivant : Samuel Keller, directeur d’Art Basel