La nomination de la nouvelle ministre de la Culture dans le tout aussi nouveau gouvernement de Gabriel Attal a fait la Une des médias pendant plusieurs jours.
Il est vrai que Rachida Dati (58 ans) ne laisse personne indifférent ; sa forte personnalité, sa verve gouailleuse, sa visibilité dans les magazine People et ses origines issues de l’immigration lui assurent une certaine popularité dans les milieux modestes, et c’était l’effet recherché par Emmanuel Macron. On ne connaît pas vraiment les goûts culturels de l’ancienne ministre de la justice de Nicolas Sarkozy, ni même son programme pour la Rue de Valois qu’elle-même ne connaît sans doute pas. Elle a placé son discours lors de la passation de pouvoir avec Rima Abdul Malak (très applaudie) sous l’ombre tutélaire d’André Malraux, en indiquant que son ambition première est « une nouvelle culture populaire pour tous ». Son premier déplacement sur le terrain a été pour le Château de Fontainebleau. Le milieu culturel alterne entre la consternation et l’attentisme. Il espère cependant que sa combativité lui permettra de gagner des arbitrages et d’augmenter les budgets de son ministère. Rachida Dati a démenti avoir scellé un accord avec Emmanuel Macron pour la conquête de la mairie de Paris en 2026, sans convaincre grand monde. L’ancienne magistrate devenue avocate a été mise en examen pour des soupçons de rémunérations indues par le constructeur automobile Renault. Elle renvoie tous ses détracteurs en pointant un « mépris de classe ».
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Rachida Dati, ministre de la Culture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°772 du 1 février 2024, avec le titre suivant : Rachida Dati, ministre de la Culture