Dans l’attente d’un feu vert des autorités depuis près d’un an, les travaux de construction d’un grand opéra à Pékin ont repris, sans aucune autorisation officielle.
Deux mois après le début de travaux de terrassement, en juin 2000, une vaste polémique avait éclaté et les opérations avaient été suspendues. Quelque 150 architectes et intellectuels chinois avaient critiqué publiquement le projet de l’architecte français Paul Andreu – une immense bulle recouverte de titane entourée d’un plan d’eau –, estimant qu’il risquait de défigurer le centre historique de Pékin. Ils lui reprochaient son coût « exorbitant », son rejet des normes architecturales chinoises ou craignaient que le nettoyage de la bulle pose de nombreux problèmes.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Patrimoine pékinois en danger
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°130 du 29 juin 2001, avec le titre suivant : Patrimoine pékinois en danger