Patrick Derom

C’est à peine s’il peut débuter sa collection de symbolistes belges, devenir membre du Conseil international du MoMA et trésorier de la Fédération mondiale des amis de musées.

Alors, quand il entame sa « seconde vie », à l’âge de 37 ans, Patrick Derom décide de se consacrer à sa passion à plein temps. Au Petit-Sablon, un quartier de Bruxelles, il ouvre une galerie dédiée au symbolisme, au surréalisme, à l’avant-garde des années 1920 et à l’abstraction des années 1950. Mais il lui faut fournir de gros efforts pour accepter de se séparer des œuvres qu’il aime. Il voudrait tout conserver et plus il vieillit, plus il reconnaît avoir du mal à vendre ! Il travaille principalement avec les musées et les institutions du monde entier, auprès desquels il réalise 70 % de son chiffre d’affaires. Une pratique qui lui permet de revoir ses trésors et de nourrir son amitié pour les historiens d’art.

Flamand rigoureux, Patrick Derom fuit les effets de mode et prépare pour les mois à venir des expositions de Man Ray et de Pol Bury. « Si en immobilier, on connaît trois principes : la localisation, la localisation et la localisation, seules la qualité, la qualité et la qualité priment en art ! », aime-t-il à répéter.