NEOM / ARABIE SAOUDITE
L’architecte a annoncé se mettre en retrait temporairement du projet Neom, une ville futuriste dans le désert saoudien.
Après que plusieurs institutions et musées ont récemment refusé des mécénats d’origine saoudienne, avec pour toile de fond l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul, l’architecte Norman Foster s’est retiré temporairement du projet Neom, une ville géante au milieu du désert saoudien, auquel il participait comme conseiller parmi dix-sept autres personnalités occidentales. « Lord Foster a écrit à la direction du conseil consultatif du projet Neom, affirmant qu’il suspendait sa participation au projet tant que la situation resterait incertaine » a déclaré l’un de ses porte-paroles.
Le projet, au budget pharaonique de 500 milliards de dollars (436 milliards d’euros), consiste en une ville « intelligente » et robotisée, construite sur plus de 25 000 km² dans le désert. Dévoilé l’an passé, Neom souhaite utiliser les énergies renouvelables solaires ou éoliennes, la robotique et toutes les nouvelles technologies pour permettre au Royaume de s’émanciper de sa dépendance pétrolière.
Le conseil consultatif, composé de dix-huit membres parmi lesquels Travis Kalanick, fondateur de Uber, ou Masayoshi Son, fondateur et PDG de SoftBank, a également connu plusieurs désistements.
Agé de 83 ans, récemment récompensé du Stirling Prize pour la troisième fois, Norman Foster continue cependant de multiplier les projets internationaux, du Musée du Prado à l’aéroport de Marseille-Provence.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Norman Foster se retire provisoirement d’un projet saoudien
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €