En treize ans d’exercice sous son propre nom, Nathalie Obadia s’est affirmée comme une des galeries quasiment incontournable dans le paysage artistique français. Elle y défend avec fidélité des artistes de renom comme Fiona Rae, Valérie Favre, Carole Benzaken (prix Duchamp 2004), Jessica Stockholder et Pascal Pinaud. Ils furent les premiers à répondre présents lorsque la jeune femme à peine trentenaire prit la décision de quitter la direction de la galerie Daniel Templon après cinq années de collaboration, pour monter sa propre maison.
Elle en rêvait depuis son adolescence. Ses parents, collectionneurs à Toulouse de la Figuration narrative et de Pop Art, emmenaient leurs deux filles lorsqu’ils montaient à Paris pour faire les galeries. Un véritable plaisir pour Nathalie Obadia, fascinée par ce milieu, carrefour d’échanges intellectuels. L’été, elle part en stage en Suisse chez la galerie Daniel Varenne puis à la galerie Maeght. Bac en poche, ce sera Sciences politiques, toujours aussi déterminée à travailler avec les artistes et les collectionneurs. On décèle d’ailleurs, dans sa voix énergique, cette volonté qui l’a conduite à ce métier.
Bien décidée à ne pas tomber dans le panneau actuel du jeunisme, elle a dernièrement pris en main la succession de l’artiste Martin Barré, décédé en 1993. Un pari transformé dont elle parle avec fierté et plaisir. Un enthousiasme ravageur !
1962 Née à Toulouse, France. 1988 Diplôme de l’IEP (Institut d’études politiques) et maîtrise de droit international des affaires, Paris. 1993 Création de la Galerie Nathalie Obadia, à Paris. 2000 Chevalier des Arts et Lettres. 2003 Sa galerie déménage dans la rue du Cloître-Saint-Merri (Paris). 2007 Vit et travaille à Paris.
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Nathalie Obadia
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Abonnez-vous dès 1 €« Rina Banerjee », galerie Nathalie Obadia, 3, rue du Cloître-Saint-Merri, Paris IVe, galerie-obadia.com, jusqu’au 28 février.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°587 du 1 janvier 2007, avec le titre suivant : Nathalie Obadia