Ce n’est pas un hasard si, choisi par la Biennale pour sa décoration générale, le Belge Christophe Decarpenterie a opté pour le thème de « Paris au carrefour des continents ». Né d’une famille d’armateurs, il a, enfant, entendu des récits de contrées lontaines. Après avoir étudié à l’Académie d’Anvers et s’être frotté au monde du théâtre, il part en 1967 sur les routes de l’Inde, vagabondant d’ashrams en couvents chrétiens. L’année suivante, il rentre en Belgique et se lance dans la décoration, travaillant surtout pour une clientèle belge. Ses passions ? Le Grand Siècle et la magie des objets. Mais il aime à préciser qu’il est avant tout un coloriste, une qualité que l’on retrouve à la Biennale. « Ici chaque espace a une tonalité colorée. L’Europe a le grenat des vins. L’Afrique est de la couleur du chocolat. L’Asie prend le vert de la jungle ou celui des épices. Quant à l’Amérique, elle se teinte d’ocre avec le patio ensoleillé d’une demeure mexicaine et affiche un blanc insolent dans le square Jefferson. »
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Les rêves exotiques de Christophe Decarpenterie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Les rêves exotiques de Christophe Decarpenterie