Des moulages de sculptures médiévales du Musée de Sens au sifflet à eau du Musée des arts et traditions populaires d’Alsace, en passant par les CD-Roms, les produits dérivés auront leur premier salon professionnel européen, \"Museum Expressions\", au Carrousel du Louvre, du 15 au 17 janvier.
PARIS. Inspiré par le salon annuel de la Museum Store Association américaine, réservée aux seuls professionnels des musées, Museum Expressions s’attaque à un marché en pleine expansion : après les Galeries Lafayette, le Bon Marché vient d’ouvrir un rayon "Réunion des musées nationaux", dont le chiffre d’affaires annuel en produits dérivés avoisine les 400 millions de francs.
Pour cette première édition, les organisateurs de Museum Expressions espèrent attirer quelque 10 000 visiteurs parmi les 25 000 conservateurs de musées que compte l’Europe, les propriétaires de demeures historiques, et les distributeurs de produits dérivés. Sélectionnés par un comité regroupant deux fonctionnaires du ministère de la Culture, deux représentants des musées, trois journalistes et un membre de la Chambre de commerce de Paris, les cent cinquante exposants viendront d’Espagne, des États-Unis, de France, de Grande-Bretagne et d’Italie. Ils comprendront aussi bien des musées que des éditeurs d’art et d’objets, des papeteries, des fabricants de bijoux et de jeux.
Huit séminaires
Parmi les musées représentés, on trouvera le British Museum, la Comédie Française, le Guggenheim Museum, l’Imperial War Museum, Zecca dell Stato, et la Réunion des musées nationaux. En parallèle au salon, les organisateurs de Museum Expressions proposeront une série de huit séminaires consacrés à la conception, à la réalisation et à la distribution de produits dérivés.
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Les produits dérivés tiennent salon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°21 du 1 janvier 1996, avec le titre suivant : Les produits dérivés tiennent salon