Graphisme. La plupart du temps, on passe devant elles sans un regard.
Les multiples plaques commémoratives des rues de Paris sont pourtant autant de « tranches de vies » tragiquement interrompues par la guerre. Le graphiste Philippe Apeloig a choisi, dans cet ouvrage, de les réunir de manière exhaustive (1 200 spécimens). Dans ce « livre d’art et non d’histoire » (dixit Apeloig), ces lettres gravées dans la pierre amorcent mille histoires d’autant plus bouleversantes que les disparus sont jeunes – Guy Môquet n’avait que 17 ans. On lit la diversité des typographies, des couleurs, des matériaux. Certaines plaques sont simples, d’autres ornementées – drapeau ou ruban, croix de Lorraine, étoile de David… Elles livrent aussi des indices : les 10e, 11e, 19e et 20e arrondissements étaient davantage truffés de lieux de Résistance que les 9e et 17e. Les personnalités – Jean Moulin, Pierre Brossolette… – y côtoient les anonymes.
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Les plaques de rue à la mémoire des enfants de Paris
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°511 du 16 novembre 2018, avec le titre suivant : Les plaques de rue À la mémoire des enfants de paris