LONDRES - La Royal Academy of Arts, à Londres, a admis avoir tenté d’acheter le silence des héritiers Chtchoukine et Morozov, peu avant l’ouverture de l’exposition « From Russia », inaugurée à Londres le 26 janvier.
Pierre Konowaloff et André-Marc Delocque-Fourcaud se sont chacun vu offert 5 000 livres sterling (7 500 euros) contre l’assurance qu’ils ne demanderaient pas compensation aux autorités russes pendant la durée de l’exposition. Au cœur du litige, une trentaine de chefs-d’œuvre, saisis et nationalisés de force par les Bolcheviks en 1917, et aujourd’hui dans les musées de Moscou et de Saint-Pétersbourg. La loi britannique assurant la protection des œuvres contre toute tentative de saisie, rédigée dans l’urgence par le gouvernement Brown, est entrée en vigueur le 31 décembre 2007 (lire p. 32).
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les incorruptibles
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°276 du 29 février 2008, avec le titre suivant : Les incorruptibles