Alors que débutait l’exposition du Musée Groeninge, les préparatifs de Bruges 2002 se poursuivaient sans faiblir, afin de rattraper les inévitables retards. La ville a en effet profité de son statut de capitale culturelle européenne en 2002 pour offrir un visage plus dynamique et lancer des projets architecturaux, dont le plus spectaculaire est certainement le Concertgebouw. Située à l’orée de la cité historique, cette monumentale salle de concerts, encore en travaux, ne reprend de l’architecture ancienne que la couleur rouge de la brique, et manque singulièrement de légèreté. Plus discret, le pavillon temporaire imaginé par Toyo Ito sur la place du Burg ne déçoit pas moins : cette passerelle symbolisant le passage entre le passé et le futur se révèle finalement bien insignifiante. Une autre passerelle a été jetée sur la Coupure, ce bras d’eau qui relie les canaux Bruges-Ostende et Bruges-Gand.
Par ailleurs, toujours soucieuse de son patrimoine, la ville a lancé d’importants travaux de restauration sur quelques-uns des édifices les plus symboliques, la cathédrale Saint-Sauveur (voir photo ci-contre) et l’église Notre-Dame. Enfin, la rénovation de l’hôpital Saint-Jean qui abrite le Musée Memling a été achevée. Le parcours du musée réalise un bon compromis entre l’évocation de l’histoire du lieu et la présentation des chefs-d’œuvre d’Hans Memling.
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Les grands travaux
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°147 du 19 avril 2002, avec le titre suivant : Les grands travaux