Les États-Unis viennent d’imposer des restrictions à l’entrée sur leur territoire de pièces archéologiques khmères en pierre, sans licence d’exportation délivrée par le Cambodge.
Un rapport alarmant de l’US Information Agency sur les pillages dans ce pays a confirmé la nécessité de ces mesures, réclamées par le gouvernement cambodgien en mai dernier. Les éléments architecturaux (linteaux, reliefs, pilastres…), les sculptures en pied, les pierres de fondation et les stèles, du VIe au XVIe après J.-C., ne pourront désormais être importés que s’ils sont accompagnés d’un certificat délivré par les autorités cambodgiennes ou s’ils ont quitté le pays avant la mise en place des restrictions. Si l’importateur ne peut en apporter la preuve, les biens seront conservés sous douane et, le cas échéant, saisis et confisqués. Cambodge et États-Unis sont parties contractantes de la convention Unesco de 1970 sur les moyens d’interdire et de prévenir l’importation, l’exportation et les transferts de propriété illicites de biens culturels. De semblables mesures ont déjà été mises en œuvre en faveur du Mali, du Guatemala, du Canada, de la Bolivie, du Salvador et du Pérou, et le seront bientôt peut-être pour l’Italie.
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Les États-Unis au secours du Cambodge
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°98 du 4 février 2000, avec le titre suivant : Les États-Unis au secours du Cambodge