Chantiers en sous-effectifs, manque de capacités opérationnelles, tensions sur les délais et impatience des aménageurs… La loi sur l’archéologie préventive a certes fait naître une ambition, mais celle-ci est restée dénuée de moyens. La mise en œuvre de la redevance sur l’archéologie préventive se révèle en effet décevante. Financée par les aménageurs, cette taxe n’a pas produit les effets escomptés et l’importance des dispositifs d’exonération grève son rendement. En 2006, celle-ci a généré, grâce à un effet de rattrapage, 65 millions d’euros, quand les estimations initiales tablaient sur 70 à 80 millions d’euros par an. Les estimations sont revues à la baisse pour 2007. Les organisations syndicales réclament l’ouverture d’un chantier législatif sur ce sujet.
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Les difficultés de l’archéologie préventive
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°255 du 16 mars 2007, avec le titre suivant : Les difficultés de l’archéologie préventive