Rien ne destinait Hervé Legros, 35 ans, à diriger une institution, le Fonds régional d’Art contemporain d’Aquitaine. Journaliste et critique d’art dans une première vie, l’envie le prend de travailler avec des plasticiens. En 1991, il produit une exposition à Berlin avec Pierre Huygue et Philippe Ramette, alors inconnus. Deux ans plus tard, il organise des échanges entre artistes autrichiens et français. Il est nommé à Bordeaux en 1995. Le FRAC, ne disposant pas de lieux d’exposition, prête ses œuvres et participe à des projets régionaux (« Cities on the move » l’été dernier au Capc). Hervé Legros entame aussi une nouvelle réflexion. Où s’implanter et où exposer ? La réserve, noyau du FRAC, pourrait devenir lieu d’exposition car, dit-il, « une œuvre non visible est une œuvre morte ». En ce moment, il étudie avec deux architectes aquitains le projet d’un nouveau bâtiment. « Il n’y aura pas de geste architectural, précise-t-il, ce sera un geste économique. »
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Les chantiers d’Hervé Legros
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°504 du 1 mars 1999, avec le titre suivant : Les chantiers d’Hervé Legros