En 1884, Victor Fournel écrivait qu’Antoine-Louis Barye était « le dompteur des fauves qu’il fit ramper et frémir ». Un sculpteur quelque peu oublié, malgré sa remise à l’honneur au Louvre et au Musée des Beaux-Arts de Lyon. Ce mois-ci, Michel Poletti et Alain Richarme (© Bernard Saint-Genest) sortent chez Gallimard le catalogue raisonné « du plus grand belluaire de la génération romantique » et lui consacrent une exposition dans leur galerie parisienne, L’Univers du Bronze. « Être antiquaire, disent-ils, c’est chercher le chef-d’œuvre quand le galeriste peut aussi se consacrer aux travaux de recherches. » Mais « éclectiques dans leurs goûts », ils collectionnent aussi les estampes, les céramiques de Daum et Gallé ou les peintres contemporains. Le trait d’union entre toutes ces collections ? « L’esthétique sans excès d’intellectualisme pour avant tout privilégier le beau et l’émotion. »
L’Univers du bronze, 27- 29, rue de Penthièvre, 75008 Paris, tél. 01 42 56 50 30, 28 novembre-31 décembre.
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Les Barye barrissent rue de Penthièvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Les Barye barrissent rue de Penthièvre