LYON - La récente visite d’une délégation chinoise de Canton à Lyon a mis en lumière l’existence d’un important fonds d’archives et de livres à la bibliothèque de l’ancien Institut franco-chinois.
Des documents dont la connaissance s’avère capitale pour la compréhension de l’histoire culturelle de la communauté chinoise dans la France des années trente.
L’inauguration, en 1921, de cet établissement lyonnais – réservé aux immigrants les plus fortunés – avait provoqué de violentes manifestations dans le quartier du Fort Saint-Irénée. Parmi les meneurs : le futur chef de la diplomatie maoïste, Chou En-lai et l’écrivain Cheng Tcheng, dont l’œuvre Ma mère sera préfacée par Paul Valéry en 1928. Ces opposants ne compromettront pas pour autant l’existence de l’Institut qui accueillera, jusqu’à sa fermeture en 1946, 473 élèves.
L’ampleur des destructions patrimoniales provoquées par la révolution culturelle en Chine est sans doute la raison de l’intérêt tardif mais croissant des sinologues du monde entier pour les archives et les livres de cet Institut, dont la richesse avait été brièvement signalée en 1989 par Jacques Guillermaz. Ce fonds servira à l’élaboration d’une exposition – programmée pour le mois de novembre 1995 – consacrée à l’histoire des échanges culturels entre Lyon et l’Extrême-Orient.
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Les archives de l’Institut franco-chinois de Lyon attirent l’attention des chercheurs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°9 du 1 décembre 1994, avec le titre suivant : Les archives de l’Institut franco-chinois de Lyon attirent l’attention des chercheurs