Être graphiste selon Marc Walter, c’est composer une mise en page comme l’on réalise un film, avec ses séquences, son rythme et un souffle personnel (Parole de corps au Chêne ou Colette au jardin chez Albin Michel). « Un livre doit être magique et sans ennui, inciter l’émerveillement au travers d’une émotion, d’un message ». Ennemi du classicisme si fréquent dans de nombreux livres d’art, Marc Walter pourfend les mises en pages où le graphiste s’affiche. Depuis trente ans, après avoir été peintre, puis dessinateur d’accessoires de mode pour Pierre Cardin, il conçoit également des ouvrages. Il a publié « ceux que l’on a envie de lire » et que d’autres éditent, comme Le livre des Fleurs ou Objets d’écriture chez Flammarion. Il aime les livres, les chine lors de ses voyages, les amasse avec sa femme, l’écrivain Catherine Donzel, et collectionne aussi les photographies anciennes malgré « leurs prix devenus abusifs ».
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Le souffle de Marc Walter
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°506 du 1 mai 1999, avec le titre suivant : Le souffle de Marc Walter