Inaugurée le 16 octobre en présence de nombreux chefs d’État et personnalités, la bibliothèque d’Alexandrie a l’ambition de faire renaître de ses cendres l’antique bibliothèque de la ville qui, de l’an 300 avant J.-C. jusqu’au VIIe siècle de notre ère, fut, avec plus de 700 000 volumes, le temple du savoir universel. Fondée, avec le musée, sous l’un des héritiers d’Alexandre, Ptolémée Ier Sôter (roi de 305 à 285 av. J.-C), sur les conseils de Démétrios de Phalère, elle fut à plusieurs reprises incendiée, notamment lors de l’insurrection contre César en 48 av. J.-C. La nouvelle bibliothèque a été érigée sur la corniche d’Alexandrie, près du site où se trouvait le bâtiment antique. Sur sa façade de granit ont été gravées des lettres des alphabets du monde entier. Le disque de verre et de béton de sa toiture représentant le soleil levant symbolise le caractère universel de la civilisation antique égyptienne. Environ 240 000 volumes en différentes langues y ont déjà été réunis ; ils devraient être huit millions d’ici cinq ans.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le sacre de la bibliothèque d’Alexandrie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°157 du 25 octobre 2002, avec le titre suivant : Le sacre de la bibliothèque d’Alexandrie