MOSCOU - « Le centre historique est vendu comme on vend du pétrole et du gaz », telle est l’accusation portée contre la mairie de Moscou par Alexeï Kometch, directeur de l’Institut d’études des arts, ainsi que par des experts soutenus par une ONG, le Comité de défense des Moscovites. Selon eux, cette dernière sacrifie son patrimoine en rasant ses bâtiments historiques, ainsi l’ancienne propriété du compositeur russe Nikolaï Rimski-Korsakov, pour laisser place à des projets immobiliers de luxe. L’expert Alexandre Kouzmine, membre d’un conseil consultatif auprès de l’architecte en chef de la ville, affirme en outre que ces opérations « apportent de sérieux bénéfices » aux fonctionnaires, sous-entendant par là que des pots-de-vin motivent ces destructions.
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Le patrimoine sacrifié
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°199 du 24 septembre 2004, avec le titre suivant : Le patrimoine sacrifié