BERNE - Le plus vieux musée privé de Suisse a annoncé le 24 novembre accepter le legs du collectionneur allemand, qui fait figure de cadeau empoisonné : près d’un tiers des œuvres pourrait s’avérer être des biens spoliés à des familles juives. Suite à un accord avec les autorités allemandes, la recherche sur la provenance et les frais de justice associés aux demandes de restitution seront prises en charge par l’Allemagne. Le Musée des beaux-arts de Berne s’engage en contrepartie à prêter les œuvres « d’art dégénéré » aux musées allemands. Trois œuvres, dont le Matisse appartenant aux héritiers Rosenberg, seront prochainement restituées. L’affaire Gurlitt n’est toutefois pas terminée : la cousine du collectionneur conteste la validité du testament. Un rapport d’expertise psychiatrique estime que Gurlitt souffrait de démence légère et de paranoïa, et n’était donc pas en possession de son libre arbitre lors de la rédaction du testament.
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Le Musée des beaux-arts de Berne accepte l’héritage Gurlitt. Une cousine conteste le testament
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°424 du 28 novembre 2014, avec le titre suivant : Le Musée des beaux-arts de Berne accepte l’héritage Gurlitt. Une cousine conteste le testament