Ce lieu pluridisciplinaire qui doit s’ouvrir sur l’île Lacroix dans quelques années a l’assentiment des candidats. Reste à le financer.
Lieu d’art. Tous les candidats parlent de ce tiers lieu comme s’il s’agissait du messie de la culture en terre rouennaise. Pour le candidat EE-LV, c’est « le lieu qui va irriguer le territoire pour la candidature 2028 ». Le Data – pour Domaine d’activités trans-artistiques – est un projet d’espace de création collectif en étude depuis quatre ans. Il est revendiqué par les prétendants à la mairie comme étant le cœur de la création artistique et culturelle de leur mandat futur, et le principal vecteur de rayonnement et de développement du territoire. « Le Data a une forte connotation en art contemporain et sera le vaisseau amiral pour la création d’autres centres », explique Nicolas Mayer-Rossignol. Cet espace de 8 000 m2 dont l’implantation est prévue sur l’île Lacroix « représente un coût chiffré autour de 14 millions d’euros », ajoute l’ex-président du conseil régional de Haute-Normandie. Pour le candidat EELV, la ville « doit entrer dans le tour de table pour la création du Data en apportant 1 million d’euros, car, aujourd’hui, nous nous sommes désendettés, on ne va pas vendre notre patrimoine, et en plus les taux d’intérêt sont très bas ». Le candidat soutenu par LREM, Jean-Louis Louvel, affirme que « 5 millions d’euros seraient déjà dans le tour de table du financement notamment grâce à des ETI [Entreprises de taille intermédiaire] régionales ».
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Le Domaine d’activités trans-artistiques (Data) fait l’unanimité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°538 du 31 janvier 2020, avec le titre suivant : Le Domaine d’activités trans-artistiques (Data) fait l’unanimité