Depuis leur création, les Arts décoratifs, à Paris, régis par un statut associatif, enrichissent constamment les collections des quatre musées qui en dépendent.
Cela, en dépit de l’existence d’un budget spécifique, toutes les acquisitions étant réalisées sur fonds privés ou grâce à des dons. Une fois acquises, les œuvres ont pourtant le statut de collections nationales. En 2007, ce sont ainsi quelque 4 532 nouvelles pièces qui sont venues enrichir les musées des Arts décoratifs, Nissim de Camondo, Mode et Textile et Publicité. Seuls 3 % des acquisitions ont toutefois été effectuées à titre onéreux, pour un budget global de 344 969 euros. L’année a notamment été marquée par l’achat d’un important cabinet sur piètement du XVIIIe siècle, mais aussi d’un ensemble de papiers peints préempté en vente publique à Beauvais. L’essentiel des acquisitions a été offert dans le cadre de dons, avec notamment un ensemble de 3 307 photographies du Studio Talbot (vers 1911-1920) au bénéfice du Musée de la Mode et du Textile. La réouverture du Musée des Arts décoratifs et la programmation d’expositions temporaires ont joué également un rôle décisif dans cet élan de générosité.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le cas à part des Arts décoratifs
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°281 du 9 mai 2008, avec le titre suivant : Le cas à part des Arts décoratifs