En 1982, pour sa première exposition à la Metro Picture Gallery (New York), Louise Lawler avait pris le pas sur ses pairs en signant un accrochage réalisé à partir d’œuvres d’autres artistes de la galerie. Un arrangement pour collectionneurs qui comprenait des œuvres de Sherman, Longo, Goldstein, Simmons et Welling et que l’artiste a documenté avant d’aller photographier l’ensemble chez l’acquéreur. Cette attention au contexte institutionnel, social et économique de l’art est une des marques de l’Américaine. Initiant son travail à la fin des années 1970, cette dernière ne recherche pas tant l’affrontement critique avec le musée ou le marché que la constatation clinique des cadres et des conventions dessinées par les instances publiques et privées. Louise Lawler a ainsi largement recouru à la photographie pour suivre l’art dans son lieu d’action : salons, galeries mais aussi réserves. C’est donc avec une certaine jubilation que l’on accueille cette rétrospective importante de l’artiste dans un musée à Bâle.
Jusqu’au 29 août, Museum für Gegenwartskunst, St. Alban-Rheinweg 60, Bâle, tél. 41 61 206 62 62, tlj sauf lundi 11h-17h, www.mgkbasel.ch
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Le cadre de l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°195 du 11 juin 2004, avec le titre suivant : Le cadre de l’art